VOYAGER L'INVISIBLE

Vingt-trois instances de dessin en état de transe à travers le protocole de la Boussole

Couverture du livre "Voyager l'Invisible" vu de face, à plat sur une surface blanche. La couverture est aussi blanche avec un rectangle qui prend une grande partie de la couverture, il est lilac et au dessous de lui se trouve le titre du livre et les nom des auteurices et en dessus le sous titre du livre. L'image présentée est un croquis fait de traits rapides, blanc sur lilac, d'une personne en train de flotter dans un cercle, au dessus d'un paysages animé. Au coin droit de l'image est placé le dessin en vecteur des quatres points cardinaux.

Pendant une année, Martin Vernier et Adriane Morard ont conduit vingt-trois séances de transe auto-induite, en utilisant le dessin comme médium d’exploration. Chaque expérience a été enregistrée, transcrite et mise en page pour former Voyager l'invisible.

Cet ouvrage restitue l’ensemble de ces expériences à travers un dialogue entre textes et images, révélant les visions rencontrées, les récits qui en émergent ainsi qu'une mutitude de protagonistes surgissent: figures humanoïdes, animaux, formes végétales, mais aussi entités abstraites, insaisissables.

Cet ouvrage restitue 23 séances effectuées sur un an: une rencontre en miroir entre textes et images, révélant les visions rencontrées et les récits qui en émergent.

LE PROTOCOLE DE LA BOUSSOLE

A white and minimal vector outline of a compass indicating the four geographical directions and their corresponding natural element

Pour cadrer cette exploration, un protocole a été mis en place. Chaque séance débute et se termine en un endroit identique: le centre d’une Boussole conceptuelle; appelée la Plateforme ou le Centre, mis au point et guidé par Adriane Morard, dans le cadre des ses recherches artistiques et de soin holistique.

Cette Boussole est composée d’un centre et de quatre points cardinaux (ou Portes),chacun lié à un élément : Terre, Nord. Air, Est. Feu, Sud, Eau, Ouest. Dans ce protocole, Martin Vernier, archéologue et voyageur, prête ses compétences de dessinateur et de transeur à l’expérience, pour en proposer un rendu visuel. 

Pendant la transe, une première série de dessins surgit, effectuée sur un support suspendu de grande taille. Dès la sortie de transe, une seconde série de dessins, résumant la séance, est immédiatement réalisée dans un carnet dédié.

UNE LECTURE EN MIROIR

Une retranscription précise des descriptions vocales et du dialogue des deux intervenant·e·s accompagnent les dessins. La mise en page a été pensée pour offrir une lecture en miroir : sur la page de gauche est retranscrit le déroulé de la séance, ponctuée des événements sonores et gestuels et des moments où débute et s’achève chaque dessin. 
La page de droite donne à voir les deux types de dessins qui illustrent la séance (réalisé en transe
et réalisé par après). Ces deux catégories sont signalées par un symbole placé juste en dessous de chaque dessin : un cercle pour un dessin effectué
en transe, un carré pour un dessin réalisé hors transe. 

Livre ouvert montrant une double page avec les retranscriptions de la séance de transe à droite, les icones des protagonistes, et les dessin en transe et hors transe correspondants sur la page de droite

L'ICONOGRAPHIE

Graphique représentat les différents protagonistes qui apparaissent dans le livre, en vecteur blanc sur fond lila

Tout au long des vingt-trois séances, une mutitude de protagonistes surgissent et accompagnent l’exploration. Ainsi, peu à peu, une constellation se déploie : figures humanoïdes, animaux, formes végétales, mais aussi entités abstraites, insaisissables. 

Le Chien, compagnon fidèle et le Cerf, messager des passages, en sont deux présences majeures, mais bien d’autres encore viennent enrichir ce tissage.

Pour donner corps à ces rencontres et faciliter la lecture, chaque protagoniste est représenté par une icône. Ces dernières jalonnent les marges du texte et permettent de suivre leurs apparitions, leurs dialogues, leurs absences ou leurs retours et forment ainsi une grille de lecture complémentaire.

Vue  plongeante sur une double page du  livre ouvert montrant la liste des protagonistesVue  de face sur une double page du  livre ouvert montrant la retranscription et les icones des protagonistes sur la page de gauche ainsi que les dessins en transe et hors transe correspondants sur la page de droiteVue  plongeante sur une double page du  livre ouvert montrant la liste des protagonistes

Le dessin peut-il indiquer le plan de réalité duquel il émane?

Dessin rapide et dynamique d'un cerf vu de face, en lila sur fond blanc,  effectué en transeDessin rapide et dynamique d'un cerf vu de trois quart, en lila sur fond blanc,  effectué en transeDessin précis fait avec une multitude de trais fins de quatre fois le même cerf vu sous plusieurs angles, en lila sur fond blanc,  effectué en transe

UN LIEU D'INVESTIGATION

Le choix du dessin comme médium préférentiel découle d’une curiosité présente en fil rouge tout au long des vingt-trois séances et rend compte d’une interrogation partagée dès son origine par les deux auteur·ice·s dès l’initiation du projet: lorsque le dessin est effectué en état de transe, peut-il, par la qualité de son trait, s’affranchir de l’identité graphique de son auteur et révéler par le signe des marqueurs d’ontologies indépendantes de lui? A savoir, le dessin peut-il indiquer le plan de réalité duquel il émane? 

Surgi en transe, le dessin, dans sa spontanéité, devient un acte central : témoin d’un jaillissement non contrôlé. Il précède toute volonté, s’ancre dans l’instant, sans intention narrative ou stylistique. Mis en parallèle avec les dessins effectués hors de la transe, ils proposent un espace de comparaison visuelle avec le dessin effectué hors transe. Ces interrogations irriguent le livre, où chaque série de dessins invite à observer ce qui se passe entre les tracés issus de différents états de conscience autant que dans la nature des traits eux-mêmes. Le trait se propose ainsi un lieu d’investigation, trace et témoin du plan de réalité dans lequel il a été collecté.

Voyager l’invisible se propose ainsi un lieu d’investigation, trace et témoin des plans d'existences dans lesquels les auteur.ices ont voyagé.

Couverture du livre "Voyager l'Invisible" vu de face, à plat sur une surface blanche. La couverture est aussi blanche avec un rectangle qui prend une grande partie de la couverture, il est lilac et au dessous de lui se trouve le titre du livre et les nom des auteurices et en dessus le sous titre du livre. L'image présentée est un croquis fait de traits rapides, blanc sur lilac, d'une personne en train de flotter dans un cercle, au dessus d'un paysages animé. Au coin droit de l'image est placé le dessin en vecteur des quatres points cardinaux.

Voyager l'invisible rassemble une année entière d’explorations en transe auto-induite, guidées dans la Boussole symbolique et ses Portes. Vingt-trois séances, chacune unique, ont donné naissance à des dessins surgis du corps en transe et à des récits où apparaissent protagonistes familiers ou imprévisibles — du Chien fidèle au Cerf messager, d’êtres humanoïdes à des formes insaisissables. Ces rencontres tissent une cartographie sensible de mondes en marge du visible. Au fil des pages, le·la lecteur·ice est invité·e à suivre ce mouvement, à écouter le dialogue entre texte et image, et à observer le trait qui jaillit et interroge : le trait peut-il révéler une ontologie indépendante, une instance d’autres plans de réalité ?

Sortie estimée du livre: Décembre 2025

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